Malick Kébé, Directeur général du FODAC a remercié Enabel qui accompagne le projet à travers le projet Guinée créative avant de lancer un message d’encouragement aux participants.
“Cette formation vise à créer un cadre participatif, structuré, dynamique et professionnel en matière de recherche et de mobilisation des fonds. La première session concerne 20 entrepreneurs porteurs de projets culturels de la zone spéciale de Conakry et durera 20 jours. La seconde débutera à mi-octobre pour 20 jours et connaîtra la participation des entrepreneurs venus de divers horizons de l’intérieur du pays. Je voudrais vous inviter à faire preuve d’efficacité, de discipline et de leadership pour relever le challenge et le bon déroulement de la présente session… ” a t-il indiqué.
Mohamed Kaba représentant de Guinée créative à la cérémonie d’ouverture, a lui aussi encourager kes participants à faire preuve d’efficacité pour tirer un maximum de connaissances dans cette formation.
« C’est une réelle satisfaction pour le projet Guinée créative de pouvoir conduire cette dynamique avec le Fodac pour à la fois positionner les acteurs et opérateurs culturels dans leurs trajectoires de croissance en tant qu’entreprises. Ce projet va permettre aux participants de capter les innombrables opportunités qui gravitent dans le secteur de la culture au niveau local, national et international. Ce projet nourrit trois ambitions. La première c’est de pouvoir renforcer les acteurs culturels, la deuxième c’est de pouvoir renforcer l’écosystème des industries culturelles et créatives en Guinée, cela passe par l’accompagnement des incubateurs afin de permettre à ces entreprises de monter en compétence. Et la troisième ambition c’est de travailler sur le climat des affaires. J’invite donc les participants à suivre et capitaliser pour positionner ce secteur comme un véritable levier de transformation économique comme on le voit un peu partout dans le monde » a t-il déclaré.
Au nom du ministre Alpha Soumah « Bill de Sam « , Faya François Bourouno, Secrétaire général du ministère de la Culture, du Tourisme et de l´Artisanat a présidé la cérémonie d’ouverture de cette formation. Dans son discours, il a remercié les organisateurs, les participants et surtout les partenaires qui accompagnent le projet.
Selon lui, ces deux partenaires (UE et Enabel) se sont montrés très révélateurs par l’illustration qu’ils ont eu à établir en développant l’audace pour une des premières fois d’initier un projet important pour le développement du secteur culturel et surtout un projet orienté sur l’entrepreneuriat culturel en mettant en avant la créativité dans ce secteur.
À en croire Faya François Bourouno, cette formation en techniques de montage de projets est très importante pour les participants.
« Cette formation est essentielle parce qu’elle rime non seulement avec les orientations du gouvernement de transition. C’est 20 jours de formation mais c’est tout un programme de licence. On est sûr que les acteurs vont sortir de cette formation avec des outils prêts à porter. Aux participants, vous avez le defi d’assimiler tous ces contenus, vous avez le défi, après cette formation, de vous reveler comme de véritables entrepreneurs. La culture dispose de beaucoup d’opportunités dans l’écosystème en termes de financements. Il y’a beaucoup de financements. Ce qui manque aux entrepreneurs culturels, c’est ce que vous êtes en train de faire (la formation). Donc c’est un gap que nous sommes en train de combler. On espère qu’après cette formation, vous allez partir désormais chercher des financements, ramener ces financements, mettre en œuvre vos projets, gérer vos entreprises pour qu’elles soient des grandes entreprises dans notre pays » a laissé entendre Faya François Bourouno, secrétaire général du ministère de la Culture, du Tourisme et de l´Artisanat.
La formation est assurée par le cabinet Syl consult-Togo. Pendant les 20 prochains jours, ces jeunes entrepreneurs porteurs de projets culturels seront outillés en gestion d’entreprise, élaboration des plans d’affaires, l’harmonisation des ressources de financement, la mise en place d’un modèle économique viable pour accéder aux financements et à l’éducation financière.